Dr. Gauthier WEISROCK

Fig 1.
Lors du traitement de caries occlusales volumineuses (par exemple une carie ampullaire), une des difficultés rencontrées consiste à reproduire fidèlement la face occlusale. Une technique simple d’enregistrement de la face occlusale peut être effectuée avant la réalisation de la cavité pour permettre ensuite sa reproduction parfaite. C’est la « Stamp Technique ».

Fig 2.
Création du tampon.
De la digue liquide est déposée sur la surface occlusale préalablement isolé. L’instrument Optrascult (Ivoclar-Vivadent) est positionné au milieu de la digue liquide et emprisonné dans cette position grâce à une photopolymérisation.

Fig 3
Le tampon crée est retiré, sa précision vérifiée, puis son intrados enduit d’un adhésif non photopolymérisé.

Fig 4.
Après l’éviction des tissus carieux, le tampon est essayé pour s’assurer de son parfait repositionnement. Une procédure d’adhésion classique est ensuite réalisée associant un mordançage amélo-dentinaire et la mise en place d’un adhésif.
Un substitut dentinaire remplissant les 2/3 de la cavité est alors mis en place. Dans le dernier 1/3 restant un composite de restauration est placé légèrement en excès. A ce stade il n’est pas photopolymérisé.

Fig 5.
Le tampon est placé sur le composite en effectuant une légère pression sur la face occlusale.

Fig 6.
Le tampon est retiré et le composite est ensuite « lissé » à l’aide d’un pinceau afin d’améliorer la précision des limites.

Fig 7.
Le composite est photopolymérisé en utilisant un programme de « soft-polymérisation » afin d’éviter une contraction excessive du composite mis en masse dans une cavité avec une configuration défavorable.

Fig 8.
Un protocole classique de finition du composite est alors effectué. Grâce à la Stamp technique, la reproduction de la face occlusale est idéale et le réglage de l’occlusion quasi-inexistant pour une technique directe.