Dr. Jean-Louis BROUILLET
L’utilisation pour l’assemblage des inlays-onlays de résines composites microhybrides habituellement dévolues aux techniques directes de stratification permet d’obtenir dans ce site, souvent considéré comme le point faible de ces restaurations, des joints de grande fiabilité. Très proches des matériaux qui composent l’incrustation, ils assurent les mêmes performances mécaniques et optiques. Deux écueils doivent être cependant surmontés : la haute viscosité de ces produits qui s’oppose à l’enfoncement de la maquette d’incrustation et leur polymérisation a priori hasardeuse, compte tenu des difficultés d’accès à la lumière. Plusieurs solutions permettent de surmonter ces obstacles :

Fig 1.
Onlay composite à coller.

Fig 2.
Essayage de la pièce prothétique après réglage du point de contact.

Fig 3
La dent est isolée par une digue individuelle qui a permis le sablage et le nettoyage complet de la cavité.

Fig 4.
Présentation de l’insert ultra sonique : SONIC flex Cem 12000 Komet – Autres inserts soniques : Sonic flex cem Kavo – C20 Satelec Actéon.

Fig 5.
La fluidification par réchauffement des pâtes d’assemblage va permettre leur utilisation comme composite de collage. Réf : EnaHEAT MICERIUM (Bisico).

Fig 6.
L’instrument ultrasonique appliqué sur la pièce à coller permet de faire exuder les excès de la résine composite de collage.

Fig 7.
Photopolymérisation prolongée sur toutes les faces de la restauration soit : 30’ puis enduction des limites avec de la glycérine et de nouveau 30’ avec une puissance de 1200 MW/cm2 permettant une polymérisation profonde. Blue phase 20i Vivadent Elipar 3M ESPE.

Fig 8.
Onlay, une fois collé et poli.