Dr. Olivier ETIENNE

Fig 1.
Les waxups numériques prennent de plus en plus la place de nos waxups conventionnels en cire ajoutée. L’enregistrement des empreintes optiques en position surélevée (grâce au JIG) permet de transmettre les nouveaux rapports occlusaux au laboratoire.

Fig 2.
Afin de mieux visualiser les apports / modifications du prothésiste, il est important de demander une version numérique des 2 modèles. En jouant sur la transparence, il est alors facile de visualiser les changements.

Fig 3
Une fois validé, ce waxup numérique est imprimé par technique DLP ou SLR. Dans les deux cas, la surface de la résine présente une couche plus ou moins importante de résine non polymérisée (couche inhibée à l’oxygène, comme nos composites directs).

Fig 4.
Afin de mieux éliminer cette couche, le post-traitement doit être rigoureux : le rinçage à l’alcool isopropylique à 99% ou à l’aide d’un détergent adapté doit idéalement être associé à des ultra-sons. Ensuite, la polymérisation doit se faire dans une enceinte dédiée, et surtout dans des durées suffisantes. Les recommandations des fabricants de résine sont souvent sous-estimées.

Fig 5.
Enfin, malgré ces post-traitements rigoureux au laboratoire ou au cabinet, il subsiste presque toujours une couche chimiquement non polymérisée qui inhibera la polymérisation complète de vos silicones. Cela se traduit par des adhésions ponctuelles et des déchirements du silicone qui condamnent vos clés.

Fig 6.
Parmi d’autres, une solution simple consiste à passer de l’huile de graissage pour micromoteur (ex : Universal Spray, Mega Dental) sur la surface résineuse du modèle imprimé.

Fig 7.
Cette couche est micrométrique et ne modifiera pas la qualité de reproduction de vos clés. Elle ne perturbe pas la prise des silicones non plus.

Fig 8.
Et voilà une clé de mockup précise, prête à être injectée.