Un traitement endodontique a été réalisé sur une 16 à cause de sensibilités post-opératoires persistantes.
A l’analyse biomécanique, on note la présence des 4 parois dentaires en épaisseur suffisante pour réaliser un composite direct.
Traitement endodontique réalisé par le Dr Thierry Daniel.
Après un micro-sablage (à l’alumine 50um/2bars), un mordançage et la mise en place de l’adhésif, un composite fluide fibré (FibroFill Flow ; Bisiso) est mis en place dans le fond de la cavité. Deux couches successives sont nécessaires, la dernière n’étant pas photopolymérisée.
Une membrane en fibre de verre (Fibrafill Cube ; Bisico) est ensuite insérée dans la couche de composite flow non photopolymérisé. L’apport de fibre dans notre reconstitution du cœur de la dent a pour but de mieux répartir les contraintes auxquelles elle est soumis notamment les mouvements de déflexion cuspidienne.
La membrane doit être englobé du composite flow placé précédemment. On utilise un fouloir pour la placer correctement. Il vaut mieux éviter d’utiliser des micro brush qui peuvent perdre leur poil lors de cette manœuvre. Plusieurs membranes peuvent être utiliser pour la même cavité.
La membrane et le composite flow sont photopolymérisés. On peut noter la présence de ces fibres réparties dans plusieurs directions. Ce type de matériau fibrés doit être systématiquement recouvert de composite classique de restauration flow ou de restauration.
Un composite-up classique est ensuite réalisé pour restaurer la face occlusale en modélisant chaque cuspide.
Vue en post-opératoire immédiat. Grâce aux progrès constant des biomatériaux, des restaurations trop délabrantes peuvent être évitées même sur des dents dépulpées.
Les composites fibrés s’inscrivent dans cette philosophie.
Néanmoins un recul clinique semble nécessaire pour vraiment mesurer leur apport sur le long terme.
Attention ils doivent être impérativement recouvert d’une couche de composite.
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