Dr. Olivier CHABRERON
Dans les cas de réhabilitations globales, l'enregistrement et la transmission des rapports inter-arcades sont des étapes souvent complexes.
En méthode analogique, ces étapes passent généralement par l'emploi de cires (ou de silicones) totales ou sectorielles, obligeant à déposer tout ou partie de restaurations provisoires ayant servi à définir et stabiliser l'occlusion.
Les flux numériques permettent d'enregistrer les rapports inter-arcades définis avec les restaurations provisoires et les transposer sur les modèles de travail des dents préparées.
Voyons les différentes étapes applicables, quel que soit le scanner intra-oral employé

Fig 1.
ETAPE 1 :
Empreintes des arcades avec toutes les restaurations provisoires en place et enregistrement vestibulaire de l’occlusion.

Fig 2.
ETAPE 2 :
Empreintes des arcades après dépose partielle des restaurations provisoires (il suffit d’en conserver une de chaque côté et une en antérieur).

Fig 3
ETAPE 3 :
Empreintes des modèles de travail après dépose de toutes les restaurations provisoires et accès aux limites. Notons que toutes les préparations doivent être finalisées lors de la séance précédente afin que les dents préparées soient toujours identiques sur ces différentes empreintes. Il n’y a pas d’enregistrement de l’occlusion aux étapes 2 et 3
(NB : dans le cas illustré, les dents secteur incisivo-canin maxillaire doivent faire l’objet d’une prise en charge implantaire et les provisoires ne sont pas déposés car non concernés par le traitement en cours)

Fig 4.
Après envoi des différents fichiers au laboratoire, l’info-prothésiste va confronter et associer les différentes empreintes sur son logiciel de modélisation (3Shape ou Exocad) : d’abord l’empreinte de travail avec dépose partielle des provisoires…

Fig 5.
… puis cette dernière avec l’empreinte des arcades en occlusion sous provisoires.
A la fin, nous obtenons ainsi les empreintes arcades préparées mais positionnées en occlusion selon les rapports enregistrés des arcades sous provisoires.