Dr. Stéphanie ORTET

Fig 1.
Un patient de 26 ans se présente en urgence à la consultation suite à un sévère traumatisme dentaire antérieur. Ce dernier se plaint d’une vive douleur et d’une gêne esthétique évidente.
Les fragments n’ayant pu être récupérés, il faudra alors envisager une solution thérapeutique qui puisse réduire ce préjudice esthétique tout en permettant une cicatrisation tissulaire.

Fig 2.
Cette situation clinique nécessitera en amont une antisepsie immédiate et une protection pulpaire (biodentine) au préalable.
Compte tenu de l’âge du patient, du type de fracture et de la nécessité d’une temporisation cicatricielle, quelle alternative thérapeutique devons-nous adopter ?

Fig 3
Le choix d’une thérapeutique par stratification est parfaitement adapté en première intention, le but étant d’apporter une étanchéité biologique et une amélioration esthétique.
Cette image illustre la réalisation d’un chanfrein vestibulaire nécessaire au soutien des prismes d’émail et à l’intégration optique du joint.

Fig 4.
Cette période de temporisation facilite également la confection d’une clef en silicone fabriquée à partir d’un wax-up esthétique et fonctionnel.
Selon cette illustration, la couche de composite émail directement appliquée sur le guide permet la réalisation aisée d’un mur palatin des futures restaurations.

Fig 5.
L’objectif est la confection d’une « boîte » dont l’anatomie est similaire à celle obtenue par le wax-up.
Cette méthode permet donc de transformer une situation complexe en une situation clinique favorable par une simple apposition de différentes strates progressivement saturées.

Fig 6.
Afin d’optimiser l’intégration optique, il faut ménager une épaisseur terminale d’environ 0,5mns pour placer le composite émail superfi ciel.

Fig 7.
Polir en différé permettra d’assurer un éclat durable et un meilleur rendu final.

Fig 8.
Il est impératif d’apporter des consignes de «bon comportement» et de mastication souple les premiers jours mais ce patient peut ainsi « retrouver le sourire » en deux séances !
Selon les exigences du patient, un traitement prothétique plus poussé pourra toujours être envisagé secondairement.