Empreinte conventionnelle : adaptation du porte-empreinte à la longueur d'arcade
Jean RICHELME
Fig 1. Lors de la prise d’empreinte conventionnelle, certaines formes d’arcades dentaires, très longues et étroites, ne sont pas toujours en adéquation avec la forme et la taille de nos porte-empreintes. |
Fig 2. Dans cet exemple clinique, nous devons réaliser une gouttière occlusale, l'empreinte doit donc être d'une grande précision dimensionnelle. Après plusieurs essayages de formes et de tailles de porte-empreintes, il s’avère impossible d’englober les dernières molaires. |
Fig 3. Après avoir posé le porte-empreinte sur un bloc à spatuler, nous prolongeons les zones distales avec une résine bis-acryl (qui sert habituellement à confectionner les prothèses transitoires). Cette résine va durcir rapidement en s’accrochant aux rétentions du porte-empreinte. |
Fig 4. Une fois durcis, ces prolongements de résine peuvent être modifiés par la création de sillons rétentifs à l’image des « Rim lock », et raccourcis si nécessaire, après un essayage intra buccal par exemple. |
Fig 5. Le porte-empreinte ainsi modifié est essayé en bouche. Il est ensuite enduit intégralement d’un adhésif adapté au matériau d’empreinte utilisé. |
Fig 6. Vue de l’empreinte réalisée en alginate avec ce porte-empreinte personnalisé : l'ensemble des dents a pu être enregistré avec précision. |
Fig 7. Sur cette vue postérieure, on peut noter que, malgré une arcade dentaire étroite et particulièrement longue, le matériau d’empreinte est parfaitement soutenu grâce à l’adjonction de cette résine, qui assure une stabilité optimale de l’alginate. |
Fig 8. Une fois coulée, l’empreinte obtenue remplit complètement le cahier des charges. Notez la forme particulière de cette arcade dentaire, difficilement compatible avec nos porte-empreintes du commerce. |