Marquer, lire et comprendre les marquages occlusaux
avec Antonin HENNEQUIN
Analyser l'occlusion des dents de nos patients ou des restaurations que nous positionnons est un enjeu essentiel de notre activité et un objectif parfois délicat à atteindre.
Le seul marquage de l'occlusion avec un papier épais (100-200μm) donne des résultats imprécis et trop étendus, tandis que le seul marquage avec une feuille d'occlusion fine (12μm) donne des résultats peu lisibles.
L'association systématique de deux papiers (200μm + 12μm), de deux couleurs différentes (bleu / rouge) permet une lecture lisible et fiable.
L'utilisation du papier épais (bleu) imprègne une zone large, ce qui permet la fixation et le transfert des couleurs du papier fin (rouge) sur la dent.
![]() Avec un papier épais, une surface faiblement colorée du marquage ne représente pas forcément un contact. (Papier articulé bleu 200μm, Bausch) |
![]() C'est au centre que la pression est la plus forte. |
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![]() Fig 5. Le marquage périphérique ne correspond à aucun contact occlusal lors de cette latéralité. |
![]() Le transfert de couleur est facilité par l'induction préalable de colorant bleu. Le contraste entre les 2 couleurs permet une bonne lisibilité. (Feuille d'occlusion rouge Arti-Fol metallic 12μm, Bausch) |
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![]() Fig 8. L'utilisation du double marquage permet le repérage et la correction du point de sur-occlusion de la prothèse ; sans toucher au futur champ travaillant fonctionnel. |