Protégé : Finition / Polissage des composites : trucs et astuces pour une plus grande efficacité
avec Stéphanie ORTET
Fig 1. Lors d’une restauration par composite stratifié, le stade de finition/polissage est souvent considéré comme laborieux et sans intérêt majeur. Or, cette étape est primordiale pour un rendu esthétique optimal et pour conférer au matériau composite des propriétés de surface qui vont influer sur sa durée de vie. |
Fig 2. Mise en évidence du relief initial. La macrogéographie est réalisée par reproduction de l’anatomie verticale à la surface du composite avec alternance de convexités/concavités et positionnement des lignes de transition. Une lame de bistouri permet de finaliser la mise en forme sans apport de rugosités et facilite le polissage. |
Fig 3. Reproduire la topographie de surface. La texture de surface ou microgéographie est réalisée par le passage horizontal d’une fraise diamantée tronçonique, de granulométrie adaptée à l’importance du relief. Pour réussir : à retenir que l’instrument doit fonctionner à vitesse lente, en allant d’une arête proximale à l’autre.. |
Fig 4. Finaliser un bord libre, harmoniser des embrasures incisales. L’usage de disques faiblement abrasifs et suffisamment flexibles (type Komet) permet d’agir avec délicatesse dans ces zones où le geste doit être rapide et précis sous peine de trop en retirer ! |
Fig 5. Adoucir les angles. L’utilisation de strips émerisés peut venir compléter le travail des disques en affinant le geste. Ceux cités dans cet exemple sont perforés, ce qui permet d’avoir plus de performance dans le mouvement, en évitant des cumuls de boues de composites. |
Fig 6. Utiliser la perception visuelle. Le polissage révèle la teinte du composite, sans effacer la texture de surface. Il est conseillé d’alterner des zones de brillance sur les zones de convexités, telles que les lignes de transition aux zones de concavité, qui créent des variations de réflexions lumineuses . |
Fig 7. Etape de brillantage. Cette étape nécessite l’usage de fraises ou de disques, de moins en moins abrasifs, associés à des pâtes à polir de granulométrie décroissante. Aujourd’hui, l’évolution des matériaux autorise l’usage de polissoirs en 2 étapes dont le résultat obtenu est fort acceptable et risque de remettre en question les procédures classiques, indéniablement plus longues ! |
Fig 8. Observer avant d’agir ! Appréhender correctement la forme et les micro-reliefs à reproduire est une phase essentielle pour acquérir de l’efficacité lors des étapes de finitions d’une restauration par composite. L’évolution des matériaux réduit désormais le nombre de manipulations, tout en améliorant durablement l’aspect de surface de la restauration finalisée. |