Protégé : Le bistouri au secours de la fraise diamantée
avec Stéphanie ORTET
Fig 1. Une patiente de 23 ans se présente à la consultation avec le désir de traiter ces lésions antérieures qu’elle juge disgracieuses. Compte tenu de son âge, et dans un souci de préservation tissulaire, la mise en oeuvre d’une thérapeutique par érosion / infiltration, associée à des composites stratifiés est privilégiée. |
Fig 2. Un diagnostic précis de l’étiopathogénie des lésions assure une prévisualisation de l’étendue et de la profondeur supposée de l’atteinte, constituant un élément essentiel au traitement. |
Fig 3. Noter l’intérêt de la transillumination, qui permet d’apprécier la topographie des lésions et leur niveau d’opacité nous renseigne sur l’épaisseur de l’atteinte amélaire. |
Fig 4. Cet exemple clinique met en avant des hypominéralisations Incisive-Molaire (MIH), affleurant la jonction mélo-dentinaire. Un accès à la lésion sous-jacente à l’émail sain est nécessaire avant toute thérapeutique d’infiltration. |
Fig 5. Seule l’utilisation d’une fraise diamantée permet d’atteindre la lésion. Néanmoins, l’inconvénient de cette approche est que l’instrument rotatif s’avère rapidement délabrant. |
Fig 6. Au coeur de la lésion, l’application d’une lame de bistouri (type n°11 ou n°15) est bien plus efficace et permet de délimiter les contours de la lésion et de tester la qualité de l’émail, lorsque celui-ci devient désordonné. |
Fig 7. L’émail hypominéralisé comportant un aspect structurel atypique, le frottement de la lame au contact de cette zone génère des dépôts, bon indicateur d’une infiltration réussie et pour masquer cet effet « blanc opaque » au travers de la restauration. |
Fig 8. Garant d’une totale intégrité amélaire, le résultat post-opératoire immédiat révèle les possibilités de ce traitement conservateur et restaurateur. |