Fig 1. La restauration de l’incisive centrale unitaire est toujours un exercice difficile. La technique des composites injectés permet au praticien de simplifier considérablement la difficulté et le temps clinique de ces restaurations. Ici, la patiente consulte pour une amélioration de son sourire. Un alignement est préalablement réalisé.

Fig 2.  La difficulté lors de la restauration d’une incisive centrale unitaire réside essentiellement dans la réussite de la copie de la macro et micro-géographie de la dent controlatérale. Les outils numériques nous sont alors d’une aide précieuse.

Fig 3.  Après avoir réalisé une empreinte optique de l’arcade du patient, le fichier STL est importé dans un logiciel de modélisation 3D (ici Meschmixer©). Une copie en miroir de la 21 est correctement positionnée.

Fig 4.  Le modèle est alors créé, grâce à l’utilisation d’une imprimante 3D (Anycubic Photon Mono X©).

Fig 5.  Malgré la précision des imprimantes de dernières générations, des stries d’impression peuvent fréquemment apparaître. L’utilisation des polissoirs à résine permet de parfaire l’état de surface des modèles. .

Fig 6.  Une gouttière d’injection en polyvinyle siloxane clair (Exaclear© – GC) est alors réalisée sur le modèle, à l’aide d’un porte-empreinte non perforé.

Fig 7.  Une perforation est réalisée au niveau du bord libre de la dent à restaurer. Après l’isolation des dents adjacentes à l’aide de bandes de téflon, le protocole d’adhésion classique peut être réalisé. L’injection de composite flow (G-aenial Universal Injectable©) doit se faire progressivement, du collet au bord libre, afin d’éviter l’incorporation de bulles.

Fig 8.  Une fois le composite photopolymérisé, la gouttière est retirée. Le retrait des excès méticuleux est réalisé à l’aide d’une fraise flamme bague jaune, de strips diamantés et d’une lame de bistouri 12. Le polissage de la restauration doit être raisonné, afin de ne pas effacer la macro et la micro-géographie ainsi transférées.